La terre flambe, le sol tremble, la température monte, les rivières débordent, la mer gagne du terrain, les dangereux sont revenus, les femmes sont menacées, la violence est partout.. et monsieur Covid est toujours là !
Bon, j’arrête là. Je ne voudrais pas vous saper le moral.
Il faut simplement que nous prenions conscience que, dans notre beau pays, nous sommes privilégiés..
Alors, zamis(es) et pas zamis(es).. (bientôt ?), je vais vous apporter un peu de bonne humeur dans ce drôle de mois d’août et vous raconter les péripéties de ma nouvelle cuisine.
Lorsque j’étais confinée dans ma case, je me suis rendue compte que ma cuisine devait prendre sa retraite. Elle l’avait bien méritée, avec tous les petits plats réalisés pour mes copains/copines et fistons 😉😇.. (pas de réflexions désobligeantes, chui pas très douée pour préparer des assiettes à la Top Chef.. mais les spaghettis bolo, chui la meilleure 👍)
Donc, en mai dernier, me voilà, vaillante et motivée, à interroger, masquée, quelques cuisinistes de la métropole.
Mon choix étant fait et la date fixée, je vide placards et tiroirs pour le démontage de ma cuisine. Vous auriez vu le bauuurdell ! Après avoir fait le tri et mon « fiancé » la dépose, mon salon ressemblait à un vrai magasin de vaisselle (le Bazar de Wazemmes pour les connaisseurs), assorti d’une épicerie.. il y en avait partout.
Le jour J, coup de fil de monsieur le cuisiniste : « madame Chacha, un meuble s’est cassé dans le camion, rendez vous dans une semaine ». Stoïque, je campe et essaye de retrouver le tire bouchon pour ma bouteille de rosé.
Bien sur, il était niché sous la pile de casseroles !
Bref, le jour JJ, deuxième livraison.. encore un meuble cassé, cette fois ci par le livreur sur mon parking. Je refuse bien sûr la marchandise.. mais elle reste chez moi et le poseur arrive le lendemain (de Paris !)
Il repart sur le champ, et je me retrouve avec tous les cartons des placards, évier, plan de travail itou itou. Vous voyez le tableau ? Emmaüs en plus chic..😡
Monsieur le Cuisiniste, très embêté quand même, me prévient d’un délai de six semaines pour un nouveau meuble !
Grrrrrrrrrrrrrrrr… Chacha pas contente 🤨
Alors voilà copains/copines, dans la vie, il faut faire des concessions, pas vrai ?
Je ne me voyais pas vivre encore dans ce capharnaüm, trois semaines, ça suffit !
J’ai accepté le meuble qui a été consolidé et réparé par le nouveau poseur (spécimen rare pendant les vacances) et deux jours après, j’avais une nouvelle cuisine qui va m’accompagner pendant les quelques et nombreuses années qu’il me reste à vivre (encore quelques petites chroniques à supporter les cops, désolée !)
Elle est magnifique !
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