Bas les masques…
Deux ans, deux ans les zamis(es) que nous avons ce petit bout de tissu sur le bout de notre nose.
Vous vous souvenez, quand vous alliez prendre un coucou, tous les asiatiques étaient cachés derrière leur masque et nous, pauvres idiots, nous rigolions sous cape en les traitant de maboules, foldingues, paranos ou schizophrènes..
(Je les adore..)
Déjà qu’il était très difficile de les différencier, bonjour la reconnaissance de leur visage.
Et pouffffff… ça y est, on a rejoint leur communauté de robots masqués, personnages imperturbables et tristes comme la pluie.
Dans la rue, chez le médecin, dans les boutiques.. impossible de voir le sourire de notre interlocuteur, et pourtant, rien ne remplace une jolie risette !
Pas étonnant que la vie soit si morose aujourd’hui.
L’autre jour, je suis allée voir un spécialiste pour mon genou en sucette. Cet homme me paraissait bien séduisant.. des yeux bleus comme sa blouse de toubib,
de fines oreilles un peu en chou (😇), des cheveux noirs jais, un peu ébouriffés comme j’aime,
un corps d’athlète, des baskets à la môôôôde, une voix grave.. mais quid de sa bouche, de son sourire ?
Moustache ou barbiche ?
Dents de star ou dents en moins ?
Peau de bébé ou acné tardive ?
Voilà, mes cheris(es), aujourd’hui, il faut imaginer la personne qui est devant votre pomme.
Tout est possible, mais avant de faire le moindre pas en avant, dites lui d’abord de faire trois pas en arrière et de retirer ce petit bout de tissu pour entrevoir son sourire 😀
Et nos petits ? Avec la maîtresse sur le dos à longueur de journée pour les rappeler à l’ordre, ils ne peuvent respirer pendant une journée entière, sans parler des binocleux (comme votre servitrice..) qui ne voient rien pour cause de buée !
Stop aux masques !!!!
On en a ras la casquette.
Les sbires de Jupiter ont prévu de continuer encore quelque temps à nous transformer en zombies.
Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Chui à deux doigts de brûler ces petites fausses cotonnades avec élastique dans une grande marmite en fonte..
Je sais, je sais, nos parlottes engendrent des postillons qui peuvent venir rendre visite à nos nez, gorge, vêtements and so on!
J’espère que cette mauvaise blague ne durera pas trop longtemps et que l’on ne rejoindra pas la cohorte des « masqués « dans les aéroports !!
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